jeudi 5 mai 2011

La voile s'apprend les deux pieds sur le pont: Le Seamanship

La voile s'apprend les deux pieds sur le pont: Le Seamanship: "Les règles de l'art en navigation Durant la saison estivale, en plus d'encourager le fonctionnement d’un réseau amical sur les conditions d..."

Le Seamanship

Les règles de l'art en navigation
Durant la saison estivale, en plus d'encourager le fonctionnement d’un réseau amical sur les conditions de vent sur le lac Champlain ...
J'essaye de véhiculer le goût de bien observer les conditions météo du Lac Champlain, d'encourager les navigateurs à y participer et même à prendre la relève,…Occasionnellement, je me permets également certaines remarques en rapport avec la prudence et le "Seamanship", pas vraiment à la mode chez quelques plaisanciers …
Port de gilet de sauvetage par bons temps,... Combien de fois ai-je vu des équipiers, même des enfants être sur le pont sans gilet ?




Le port du gilet de sauvetage offre une meilleure chance de récupérer l’homme à la mer


 
 Par gros temps, le génois cache la vue sous le vent à cause de la gîte, c’est ce qu’on appelle l’angle mort. Il faut alors barrer sous le vent comme ici ou placer un équipier qui verra venir le voilier en angle de collision. Priorités ? Oui ! Mais toujours céder quand vous sentez que l’autre ne  cèdera pas.

Techniques de mouillage : la touée en fonction des profondeurs, pas trop pour ne pas envahir les baies,…
voir: http://www.voileevasion.qc.ca/mouiller%20_ancre.htm

... Le feu d'ancrage : oui, il y a des bateaux qui naviguent la nuit et ils apprécient avoir des points de repère au moment de mouiller.
L'aide aux bateaux en difficulté : échoués, en accostage, en panne de moteur, ... voir : http://www.voileevasion.qc.ca/voilier%20_en_detresse_responsabilite.htm


La prudence quand on navigue vent arrière par gros temps. Les risques d'empannage … voir http://www.voileevasion.qc.ca/empannage.htm
Le bruit dans les baies, le soir, même s'il m'est déjà arrivé de veiller un peu tard et d'oublier …
Règles de priorités, qu’il serait nécessaire de respecter, voir : http://www.voileevasion.qc.ca/navigation_jeu_regles.htm  (SVP, signifiez d'avance vos intentions de céder), …

… etc.
À ceux qui ont la mèche courte ...
Si certains se sentent offusqués par mes interventions sur le poste 06, en période de grands vents surtout, il n'y a personne qui les oblige à m’écouter : je prends même la peine de faire l'appel sur le 09 pour les oriente sur le  poste 06. Ainsi je ne dérange pas les fins connaisseurs, les biens équipés de gadgets qui calculent le vent apparent ou qui naviguent sur pilote automatique, sur leur écran GPS (en espérant qu'ils observent les éléments de la nature ?)… Tout le monde n'a pas la même formation et le même équipement. La voile existait bien avant les inventions sophistiquées et plusieurs sont heureux de la présence du réseau … Le gros bon sens, le bon œil, l'observation de la nature, … restent à la base d'une navigation sécuritaire : quand le voilier gîte trop, c'est qu’il est trop voilé, quand les coutures des voiles commencent à s'étirer, quand l'équipage manifeste un malaise réel, c'est que… Nul n'a besoin d'un bout de chiffre sur un cadran. Je concède que c'est utile… Bien que l'observation, la réflexion, le jugement resteront toujours à la base d'une saine navigation.


La voile reste un jeu, mais chaque jeu a ses règlements, alors si vous voulez jouer ... Avis aux intéressés!



Vous pouvez communiquer avec l’auteur sur www.voileevasion.qc.ca  

 

La voile s'apprend les deux pieds sur le pont: Il faut attendre que l'eau baisse

La voile s'apprend les deux pieds sur le pont: Il faut attendre que l'eau baisse: "Bon... Mieux vaut écrire, puisque je ne peux pas naviguer Le Roi Soleil. Que le soleil revienne !"

La voile s'apprend les deux pieds sur le pont: Préparation du voilier pour la saison La carène : ...

La voile s'apprend les deux pieds sur le pont: Préparation du voilier pour la saison La carène : ...: "Préparation du voilier pour la saison La carène : vérification des passes coque, l'arbre de couche de l'hélice*, l'arbre du safran, la prépa..."
Préparation du voilier pour la saison
La carène : vérification des passes coque, l'arbre de couche de l'hélice*, l'arbre du safran, la préparation, le nettoyage, l'antisalissure,... Cette dernière dans nos eaux douces peut survivre plusieurs années, il s’agit de garnir les espaces usés avec un restant de peinture. Si vous avez l’intention de partir pour quelques années, il serait intéressant d’en mettre deux ou trois couches de couleurs différentes ce qui permettrait d’en surveiller l’usure.
La question de l’Interprotect : votre bateau a plusieurs années d’expérience, la carène est en parfait état, aucune bulle. Réfléchissez avant de vous embarquer (sic) dans une telle
aventure : votre voilier était un bon cru, ne perdez pas votre énergie et vos sous.


Le franc bord, nettoyage, la cire, ... Petit truc :
nettoyeur /cire avec rouleau, laisser sécher. On
peut le faire à l’automne et le laisser travailler tout
l’hiver … Il s’agit ensuite d’enlever le tout avec un
chiffon sec, le résultat est impeccable.
Les réparations d’importance  sur la carène
devraient être prévues ou faites à l’automne.
 Ponçage et autres travaux : sueurs, … Les plaisir du printemps !


Les égratignures et les poques sur le bordé (traces de coups) sont des signes que votre bateau a mené une bonne vie. On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs ! Au lieu de payer une fortune à des experts pour faire réparer des écorchures et surtout égaler les couleurs sans aucune garantie de réussite, vous pouvez faire comme moi, opter pour un peu de  «Marine Tex» et du trompe-l’œil. Sur le Roi-Soleil, la petite grenouille, côté tribord arrière et les deux soleils sur les  francs-bords servent de camouflage.
Les matériaux à utiliser sur les tecks extérieurs sont le Cétol ou l’huile de teck. Avec l’huile, il faudra le refaire plusieurs fois durant l’été … Ponçage vs produits nettoyants ... L’inconvénient du sablage : le teck est un bois mou et à la longue il s’usera.

Intérieur :
Vérification des tuyaux d'entrées d'eau, de sorties d'eau, les collets d'inox, l'étanchéité de la cabine, des écoutilles, des hublots. Fuites d'eau, pompes à eau potable, de mer.
Moteur :
Vérifier le système de refroidissement du moteur, l’antigel dans le circuit fermé de refroidissement (si ça s’applique). C’est à l'automne qu’il est conseillé de changer l’huile, les filtres à l'huile et le décanteur.
Ne pas oublier le système électrique, les batteries, le filage, les boites des circuits électriques, les pompes de cale, radio VHS, poêle, bonbonne et conduits (propane), conduits et fuites d'alcool la réfrigération, tous les cadrans avertisseurs.
Tecks intérieurs : nettoyage au savon à l’huile « Murphy» et puis de l’huile de teck.

À la mise à l'eau ...
Tous les passe-coques, vérifier les fuites d'eau et l’écoulement du système de refroidissement.


Laissez glisser votre main sur toute la longueur du hauban




Lacet frappé au tambour de l’enrouleur pour éviter que le génois s’ouvre automatiquement et parte en lambeaux. Conseil d'Yvan
Vérification du gréement mobile …
Changer les drisses d'hiver pour les drisses usuelles. Vérifier les écoutes, les amarres, les défenses, les deux ancres, leur chaîne, l’usure de leur câblot, de leur cosse et de leur manille.

Vérification du gréement dormant*.
Monter au mât : vérification des haubans en glissant la main le long de chacun d'eux pour vérifier qu'aucun brin ne soit effiloché (le changer s’il l’est), ajuster la tension. Les poulies de drisses, drisses, position des barres de flèches ainsi que leur solidité, vérifier que leurs caoutchoucs de bouts soient en bon état pour éviter de raguer la GV et le génois.
Les cadènes, la barre à roue avec ses câbles et chaînes de transfert de tension,  la rambarde, les lumières de position, de navigation, le guindeau ...
Identifier tout ce qui pourrait écorcher la peau : sur les filins de la rambarde, aux points de drisses et partout il peut avoir des effilochures, y mettre du « tape» pour éviter les égratignures.
Nettoyage systématique du pont. Poser les voiles. Les voiles doivent être vérifiées à l’automne pour s’assurer qu’elles soient réparées pour le début de saison. Vérifier les permis de navigation. Réparer l'annexe s’il y a lieu*, mettre de la nouvelle essence dans la nourrice, les équipements requis : permis, ancre, écope, gilet, rames, ...
Vérification de tous les éléments de sécurité : les extincteurs, les gilets de sauvetage, le harnais et ligne de vie, les fusées de détresse, les lampes de secours, la ligne d’attrape, l’échelle de bain, la bouée de sauvetage.
Quelques améliorations. Quelques trucs appris de copains : intéressants parce que déjà éprouvés. Changer les ampoules ordinaires pour des Leds : belle économie d’énergie.
*Plusieurs de ces vérifications auraient intérêt à être faites à l’automne, ce qui permettrait de ne pas être embourbé au printemps.
(Liste à compléter, on en trouve toujours d'autres chaque année)
Louis Charbonneau www.voileevasion.qc.ca





Qui mène à bord du voilier ? ... le capitaine, le skipper ou le barreur ?...

Qui mène à bord du voilier ? ... le capitaine, le skipper ou le barreur ?...
Le capitaine est le propriétaire du voilier. Vous pourrez aussi l'appeler : le Grand Mât, le Vieux, Mon Oncle, le Pacha, le Capitaine Nord,… Peu importe le nom que vous lui donniez, pourvu que vous le respectiez… Qu’il soit un ami ou de passage.
Il doit connaître la navigation : savoir lire et interpréter les cartes marines, maîtriser les connaissances de météorologie, connaître le fonctionnement des instruments de navigation et de communication.
Le capitaine est Maître à bord, il prend les décisions et les assume. En son absence son second ou la personne attitrée, prendra la relève. Ses décisions sont toujours les bonnes et doivent être suivies par l'équipage. Aucune initiative de la part de l'équipage regardant la sécurité, les routes naviguées, les personnes embarquées, les communications par le biais des instruments de communication du bateau, lieu de mouillage, choix de voilure, ... n'est permise à moins d'une urgence immédiate mettant en péril l'équipage ou le voilier. Les suggestions, les demandes, sont les bienvenues; elles sont soumises à l'approbation du capitaine.
Le skipper est le chef de bord d'un bateau de plaisance sans en être le propriétaire. Il a les mêmes responsabilités que le capitaine, donc ses connaissances doivent être aussi  pointues (le propriétaire n'est habituellement pas à bord.)

Skipper ou capitaine doit avoir une solide formation de chef d'équipe et doit savoir faire respecter son autorité. Il doit faire tout en son possible pour encourager la bonne entente entre les équipiers par différentes stratégies.
Drôle dans ce monde moderne et de voile de plaisance … Cette hiérarchie semble anachronique, mais elle est importante pour mener le voilier à bon port.
Le barreur tient la barre: il n'a que la responsabilité immédiate du voilier dans des manoeuvres ponctuelles, il répond au capitaine ou au skipper.


Louis, capitaine du Roi-Soleil
Un seul prend les décisions, il doit avoir la formation et s'attendre à répondre de ses gestes. Certaines virées ne sont pas de tout repos, des accidents sont souvent arrivés parce que les équipiers n'ont pas respecté les consignes pourtant claires et précises, se croyant dans une balade de dimanche après-midi … Ne pas oublier que le capitaine est responsable de la sécurité des ses passagers.
Les règles de l'art pour tous.

Agir selon les règles de l'art. Pour le capitaine ça veut dire : connaître son bateau et bien le prendre en main, connaître et respecter les règlements de la navigation, Respecter son bateau et les autres embarcations…
Être capable de prendre des décisions et les assumer, savoir diriger l'équipage, faire respecter son autorité, être capable de répartir tâches et  responsabilités, d’encourager  le travail d'équipe. Savoir faire connaître les règles de sécurité

Le voilier école "Le Roi-Soleil"
La débrouillardise est à la base même de la compétence d’un capitaine.
Louis Charbonneau  www.voileevasion.qc.ca